
1313

1313
En 1313, ce domaine de 3 ha et demi, propriété de l’Abbaye de Murbach, fut rachetée par les Antonins. Installé dans le Dauphiné depuis le 11e siècle, cet ordre religieux, placé sous la protection de St Antoine du désert, soignait les malades atteints d’ergotisme du seigle appelé “feu de St Antoine”, « feu sacré » ou encore « mal des ardents ».
En 1313, ce domaine de 3 ha et demi, propriété de l’Abbaye de Murbach, fut rachetée par les Antonins. Installé dans le Dauphiné depuis le 11e siècle, cet ordre religieux, placé sous la protection de St Antoine du désert, soignait les malades atteints d’ergotisme du seigle appelé “feu de St Antoine”, « feu sacré » ou encore « mal des ardents ».
1300 à 1500

Au cours des 14es, 15e et 16e siècles, l’église des Antonins d’Issenheim, construite dès leur arrivée, fut progressivement agrandis et embellis de sculptures, de vases sacrés, de peintures et de vitraux qui en firent un joyau d’art gothique. Jean d’Orlier et Guido Guersi, successivement prieur fin 15e et début 16es, commandèrent et financèrent de leurs biens de nombreuses œuvres d’art issues des ateliers de Dürer, Holbein, Martin Schongauer et Mathias Grünewald à qui nous devons le Retable d’Issenheim entre 1512 et 1516.
Au cours des 14es, 15e et 16e siècles, l’église des Antonins d’Issenheim, construite dès leur arrivée, fut progressivement agrandis et embellis de sculptures, de vases sacrés, de peintures et de vitraux qui en firent un joyau d’art gothique. Jean d’Orlier et Guido Guersi, successivement prieur fin 15e et début 16es, commandèrent et financèrent de leurs biens de nombreuses œuvres d’art issues des ateliers de Dürer, Holbein, Martin Schongauer et Mathias Grünewald à qui nous devons le Retable d’Issenheim entre 1512 et 1516.
1300 à 1500

1789


1789
La Révolution française dispersa les moines. Les biens du Couvent qui restèrent furent transportés à Colmar ou vendus. L’ordre des Antonins fut définitivement supprimé en 1803. Le Retable trouva sa place au lycée Bartholdi, le musée de l’époque, puis aux Unterlinden, l’ancien Couvent des Dominicaines qui devint le Musée officiel de Colmar en 1852.
La Révolution française dispersa les moines. Les biens du Couvent qui restèrent furent transportés à Colmar ou vendus. L’ordre des Antonins fut définitivement supprimé en 1803. Le Retable trouva sa place au lycée Bartholdi, le musée de l’époque, puis aux Unterlinden, l’ancien Couvent des Dominicaines qui devint le Musée officiel de Colmar en 1852.
1843

En 1843, les Jésuites achetèrent le Couvent d’Issenheim et construisirent l’église actuelle, l’église des Antonins ayant été détruite par un incendie en 1827. Malheureusement, la politique de Bismarck les obligea à quitter Issenheim en 1871.
En 1843, les Jésuites achetèrent le Couvent d’Issenheim et construisirent l’église actuelle, l’église des Antonins ayant été détruite par un incendie en 1827. Malheureusement, la politique de Bismarck les obligea à quitter Issenheim en 1871.
1843

1951

En 1951, l’École préparatoire devint « École St Michel ». Cette école appelée aussi Juvénat ferma en 1966. Puis le Bâtiment St Antoine, restauré, accueillit une cinquantaine de sœurs à la retraite. Le Bâtiment St Michel devint maison d’accueil pour des retraites spirituelles, des sessions de catéchèse et d’autres formations religieuses.
En 1951, l’École préparatoire devint « École St Michel ». Cette école appelée aussi Juvénat ferma en 1966. Puis le Bâtiment St Antoine, restauré, accueillit une cinquantaine de sœurs à la retraite. Le Bâtiment St Michel devint maison d’accueil pour des retraites spirituelles, des sessions de catéchèse et d’autres formations religieuses.
1951

1999

En 1999, le Bâtiment St Michel fut rénové pour un meilleur accueil des groupes. Et, comme au Moyen Age, les pèlerins de Compostelle d’aujourd’hui y trouvent accueil, repos, et nourriture.
En 1999, le Bâtiment St Michel fut rénové pour un meilleur accueil des groupes. Et, comme au Moyen Age, les pèlerins de Compostelle d’aujourd’hui y trouvent accueil, repos, et nourriture.
1999

Aujourd’hui

Aujourd’hui, bien que situées sur le même domaine, les Maisons St Michel et St Antoine répondent à des besoins différents et forment des unités administratives bien séparées, avec leurs entrées respectives. Ensemble elles perpétuent la vocation spirituelle, culturelle et hospitalière des diverses communautés qui ont habité ces lieux au cours de l’histoire : Accueillir, Héberger, Soigner, Former, Prier.
Aujourd’hui, bien que situées sur le même domaine, les Maisons St Michel et St Antoine répondent à des besoins différents et forment des unités administratives bien séparées, avec leurs entrées respectives. Ensemble elles perpétuent la vocation spirituelle, culturelle et hospitalière des diverses communautés qui ont habité ces lieux au cours de l’histoire : Accueillir, Héberger, Soigner, Former, Prier.
Aujourd’hui
