Regarder l’arbre autrement

Les arbres ressentent des émotions comme la douleur ou la peur et s’entraident, les plus âgés prenants soins des plus jeunes: les arbres sont des êtres sociaux.

Suzanne Simard explique avoir constaté que dans une forêt, « tous les arbres emmêlaient leurs racines en un immense réseau souterrain unique et commun à tous ». Elle a « découvert que des molécules de carbone circulaient d’un arbre à l’autre » tout comme des molécules d’azote, de phosphore ou d’hydrogène.

Ce vaste réseau souterrain, sorte d' »internet de la forêt » (« wood wide web » en anglais) permet aussi aux arbres de délivrer des signaux chimiques en cas de peur ou autre stress, précise Suzanne Simard. Ils avertissent d’un danger en envoyant des signaux à travers un réseau. Ils peuvent compter, apprendre et mémoriser, se comporter en infirmiers pour les voisins malades (Peter  Wohlleben) .

Le forestier Peter Wohlleben nous apprend que les forêts ressemblent à des communautés humaines. Les parents vivent avec leurs enfants, et les aident à grandir. Les arbres répondent avec ingéniosité aux dangers. Leur système radiculaire, semblable à un réseau internet végétal, leur permet de partager des nutriments avec les arbres malades mais aussi de communiquer entre eux. Et leurs racines peuvent perdurer plus de dix mille ans…

 

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